Le ministère de l’Eau et de l’Assainissement et ses partenaires ont lancé ce 4 avril 2024 à N’Djamena, un atelier national de validation du Document stratégique et du Plan de la mise en œuvre de la Convention des Nations unies sur la protection et l’utilisation des cours d’eau transfrontalières et des lacs internationaux.

Pendant deux jours, les participants vont discuter en vue de valider le document stratégique et le plan de la mise en œuvre de la Convention des Nations unies sur la protection et l’utilisation des cours d’eau transfrontalières et des lacs internationaux. Mais aussi, d’exploiter quelques appuis techniques et financiers qui pourraient être mobilisés afin de permettre la mise en place effective des activités proposées dans le plan, a précisé le point focal de la Convention sur l’eau du ministère en charge de l’Eau, Nassour Saleh Terda

La Convention des Nations unies sur la protection et l’utilisation des cours d’eau transfrontalières et des lacs internationaux, autrement appelée Convention des Nations unies sur l’eau a été adoptée en mars 1992 à Helsinki en Finlande et est entrée en vigueur en octobre 1996. A l’origine, elle ne concernant que la région paneuropéenne. C’est avec l’amendement de certains de ses articles, que l’adhésion est ouverte à tous les pays membres de l’ONU.

Le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Kanabé Passalet Marcelin a souligné pour s’en féliciter que le Tchad est le premier pays africain à adhérer à cette Convention en 2018. « La question de l’eau est au cœur des actions du 1er gouvernement de la 5ème République sous l’impulsion du général Mahamat Idriss Déby Itno, président de transition…», assure le ministre.

Le chef du département en charge de l’Eau a aussi relevé que le Tchad possède de grands bassins et partage les eaux de surface et les nappes phréatiques avec tous les pays voisins. Mais, déplore-t-il, la rareté, la dégradation environnementale et les multiples utilisations des ressources en eau peuvent occasionner des conflits et tensions au niveau national et entre Etats.

Pour éviter ces conflits, déclare Kanabé Passalet Marcelin, les Nations unies ont adopté la Convention des sur la protection et l’utilisation des cours d’eau transfrontalières et des lacs internationaux et demandent aux Etats partageant les mêmes cours d’eau, lacs et nappes phréatiques de signer entre eux des accords de coopération et d’adhérer à cette Convention.

A noter que des pays voisins du Tchad, notamment le Cameroun et le Niger sont représentés à cet atelier.