Le bureau national du Syndicat des enseignants du Tchad a fait une déclaration à la presse, ce vendredi, pour plaider auprès de ses membres réunis dans le Comité de crise de reprendre les cours afin de laisser le temps au gouvernement de satisfaire leurs revendications.

Contrairement aux autres points de presse du bureau national du Syndicat des enseignants du Tchad, aujourd’hui le ton est docile et à l’apaisement. «L’heure ne sied pas à la vindicte populaire et aux clashs, créons l’apaisement pour désamorcer la tension», plaide Mamadi Atchime Jonas, secrétaire général adjoint départemental qui appelle à la reprise effective des cours ce lundi, 11 décembre.

Il rassure les mécontents que dans la concertation, le Congrès, objet de discorde entre les membres du SET, sera tenu pour le bien-être de l’Organisation. Il dit que le SET est disponible à les rencontrer pour un dialogue.

Mamadi Atchime Jonas, formule au nom du SET un plaidoyer au gouvernement par rapport aux revendications du secteur de l’éducation. En attendant la réparation des 16 mesures, «il faut payer les primes de craies et documentations de 2018 avec rappel, les omis des frais de transport triennal de 2016 à 2022 déjà traités par la solde depuis octobre 2023 et bien plus”.

Le secrétaire général adjoint départemental poursuit en demandant au gouvernement d’agir le plus rapidement possible pour acter la relecture du décret 477 afin de mettre les enseignants en confiance. Mais pour cela, «Nous demandons humblement de regagner les salles de classes en accordant un strict minimum de temps au gouvernement afin d’évacuer le plutôt possible les revendications des enseignants», négocie-t-il.