La coordination du Programme national d’éradication du ver de Guinée organise du 23 au 24 janvier, à N’Djamena, les assises de la revue annuelle pour présenter le bilan des activités de 2023 dudit programme.

La maladie du ver de Guinée appelée dracunculose est une maladie parasitaire invalidante qui sévit dans 5 pays à savoir l’Angola, l’Ethiopie, le Mali, le Soudan du Sud et le Tchad. Elle connaît aussi une résurgence dans deux autres pays, la République centrafricaine et le Cameroun, post-certifiés du ver de Guinée.

C’est au Tchad qu’il y a plus de cas : 9 sur 12 répertoriés dans le monde en 2023, selon le ministère la Santé publique. Pour la même année, sur les 657 infections chez les animaux, le Tchad en a notifié 494.

Même si globalement des progrès ont été réalisés, le secrétaire général du ministère de la Santé publique, Dabsou Guidaoussou, appelle à une plus grande vigilance et un engagement accru. ‘’La situation épidémiologique de la maladie du ver de Guinée au Tchad interpelle tous les acteurs intervenant dans la lutte de cette maladie. Ainsi, l’arrêt de la transmission de cette maladie nécessite une mobilisation des ressources additionnelles et un partenariat multiple et varié’’, lance-t-il.

Il n’y a pour l’heure aucun vaccin contre le ver de Guinée. Le Centre Carter, qui appuie le Programme national d’éradication du ver de Guinée, appelle à éviter l’eau non potable et à bien cuire les animaux aquatiques.