Alors que les participants au dialogue national se penchent à partir de ce jeudi en plénière sur les travaux des commissions, le parti Action Fédérale pour le Développement (AFD), de Brahim Ngartoïdé, a annoncé son retrait dudit dialogue.

« Le part Action Fédérale pour le Développement (AFD) tient à informer à l’opinion nationale et internationale de son retrait du dialogue dit inclusif et souverain pour cause de refus de prendre en compte les revendications », a annoncé Brahim Ngartoidé, président national de l’AFD.

Pour lui, l’espoir que s’est fondé son parti au DNIS n’a accouché non seulement d’une souris mais aussi le désespoir des Tchadiens. « L’AFD croyait au début à la sérénité du dialogue dont les résultats pourront apporter un changement profond à la refondation de la nation tchadienne grâce à la contribution des uns et des autres », a-t-il estimé.

« La population tchadienne, considérée comme les damnées de la terre des trois décennies du règne de Déby assoiffée est de justice et de paix, évoque une seule chose : un changement du régime », motive Brahim Ngartoïdé son retrait, estimant que c’est la suite logique du régime Déby qui est en train d’être planifiée par ce DNIS.