Le 26 septembre, on célèbre la Journée mondiale de la contraception. Elle est soutenue par de nombreuses organisations non gouvernementales dans différents pays et a pour but essentiel la réduction du nombre de grossesses non désirées dans le monde.

La Journée mondiale de la contraception 2023, placée sous le thème, « Le pouvoir des choix », met en lumière le rôle essentiel des choix contraceptifs de chaque individu dans la prise en charge de sa santé reproductive.

Cette journée vise à informer et sensibiliser le grand public sur :

– Les différentes méthodes de contraception existantes,

– Le choix juste de contraceptif,

– Les risques liés aux rapports sexuels non-protégés,

– Les interruptions volontaires de grossesse (IVG) et les infections sexuellement transmissibles (IST).

Selon l’OMS, il existe de nombreux types de contraception, mais tous ne conviennent pas dans toutes les situations. Les méthodes contraceptives les plus adaptées dépendent de l’état de santé général de la personne, de son âge, de la fréquence des rapports sexuels, du nombre de partenaires sexuels, du désir d’avoir des enfants ultérieurement et des antécédents familiaux pour certaines maladies. L’accès de tous aux méthodes de contraception de leur choix contribue à promouvoir plusieurs droits humains comme le droit à la vie et à la liberté, la liberté d’opinion, d’expression et de choix et le droit au travail et à l’éducation, tout en présentant d’autres avantages importants en matière de santé et dans d’autres domaines.

Impact

La contraception protège les femmes, en particulier les adolescentes, des risques que peuvent présenter les grossesses pour leur santé et, s’agissant de l’espacement des naissances, le taux de mortalité chez les enfants nés moins de deux ans après leur aîné est supérieur à 60 % à celui enregistré lorsque les naissances sont espacées de 3 ans ou plus (4), et de 10 % supérieur chez les enfants nés après un intervalle de 2 à 3 ans. La contraception offre tout un éventail d’avantages potentiels dans d’autres domaines que la santé, qui vont de possibilités élargies d’éducation et d’autonomisation des femmes à une croissance démographique durable et au développement économique des pays.

L’OMS souligne que le nombre de femmes souhaitant recourir à la planification familiale a nettement augmenté au cours des 20 dernières années, passant de 900 millions en 2000 à près de 1,1 milliard en 2021.

Entre 2000 et 2020, le nombre de femmes utilisant une méthode de contraception moderne est passé de 663 millions à 851 millions. D’ici à 2030, 70 millions de femmes devraient venir grossir leurs rangs. Entre 2000 et 2020, le taux de prévalence de la contraception (pourcentage de femmes âgées de 15 à 49 ans qui utilisent une méthode contraceptive, quelle qu’elle soit) a augmenté, passant de 47,7 % à 49,0 %.

Méthodes contraceptives

Les différentes méthodes de contraception sont notamment les pilules contraceptives orales, les implants, les contraceptifs injectables, les patchs contraceptifs, les anneaux vaginaux, les dispositifs intra-utérins, les préservatifs, la stérilisation masculine ou féminine, les méthodes d’aménorrhée lactationnelle, les méthodes reposant sur le retrait (coït interrompu) et la connaissance des périodes de fertilité. Ces méthodes ont différents mécanismes d’action et leur efficacité préventive contre une grossesse non désirée varie.

L’OMS s’emploie à promouvoir la contraception en établissant, à partir de données probantes, des lignes directrices sur la sécurité et la mise à disposition des méthodes contraceptives et sur la protection des droits humains dans les programmes de contraception. Elle aide les pays à adapter et à appliquer ces orientations pour renforcer les politiques et les programmes de contraception.