Dans le cadre du projet de renforcement de la résilience des communautés locales face aux impacts du changement climatique, le Fonds national de l’eau organise du 19 au 21 juin à N’Djamena un atelier de renforcement des capacités des cadres du secteur privé, des organisations de la société civile et des organisations non gouvernementales.
L’atelier a pour objectif, selon les organisateurs, d’accroître les capacités techniques du secteur privé, des associations de la société civile et des organisations non gouvernementales. Elle s’accentuera sur la formulation des projets climatiques, le processus du fonds vert pour le climat sur le critère d’éligibilité des projets et le processus de suivi-évaluation.
Dr Massing Oursingbé, représentant du directeur du Fonds national de l’Eau indique que lors d’une récente étude portant sur la vulnérabilité climatique de 186 pays, le Tchad a été classée comme le plus en danger. Pour lui, c’est au vu de ce défi que le Tchad est choisi pour la mise en œuvre d’intervention permettant le renforcement de la résilience de la population et du système de l’adaptation au changement climatique.
Selon Ismaël Hamdan, chef de projet de renforcement de la résilience des communautés locales face au changement climatique, l’atelier permettra aux différents participants issus de différentes institutions de bénéficier des outils précieux pour une meilleure réussite dans leur futur projet relatif au changement climatique. “Nous allons continuer sur cette lancée et vous faire bénéficier de tout renforcement des capacités jugées nécessaires dans cette lutte commune qui est le changement climatique dans notre pays”, assure-t-il.
Dr Massing Oursingbé a souhaité que l’enjeu de cet atelier soit bien compris et que chaque participant s’investisse suffisamment afin de tirer le meilleur possible de cette opportunité offerte.