Le comité de pilotage de la Facilité régionale de stabilisation du bassin du Lac Tchad, fenêtre du Tchad, tient une rencontre d’évaluation ce 4 mars dans un hôtel de N’Djamena.
Le projet Fenêtre nationale du Tchad est la composante tchadienne de la Facilité régionale de stabilité du Lac Tchad qui couvre le Cameroun, le Nier, le Nigéria et le Tchad. Ces pays riverains du Lac Tchad confrontés à une crise multiforme exacerbée par les attaques de la secte Boko Haram. Elle est mise en œuvre par le Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD) depuis 2020.
Selon Kamil Kamaludeen, Représentant résident du PNUD et Co-président du comité de pilotage, les interventions du projet ont permis d’atteindre en 2023, les objectifs de stabilisation de 4 localités et de lancer les activités dans 3 autres dans les provinces du Lac et Hadjer Lamis. Il ajoute que plus d’un demi-million de personnes dont plus de 50% de femmes ont bénéficié directement ou indirectement des appuis apportés à travers les 4 composantes du projet que sont : la restauration de l’autorité et de la légitimité de l’Etat ; les systèmes de sécurité et justice sont établis et fonctionnels ; les services sociaux essentiels et les infrastructures construits ou réhabilités, fonctionnels et accessibles ; et les opportunités de moyens de subsistance accrues.
Pour la secrétaire d’Etat à l’Economie, au Plan et à la Coopération internationale, par ailleurs présidente du comité de pilotage, Saïnta Ndem Ngoïdi, il est constaté à travers ce projet, un retour et un renforcement des services de l’Etat dans les zones d’interventions, le développement de la confiance entre les communautés d’une part et entre celles-ci et les autorités d’autre part grâce à l’amélioration de la sécurité des personnes et des biens.
L’objectif de cette réunion, selon la présidente, est d’examiner en détails ces résultats documentés par le PNUD afin de formuler des orientations et prendre des décisions sur la base des recommandations faites par le comité technique.
Elle a en outre exprimé sa reconnaissance aux donateurs notamment l’Allemagne, la Grande Bretagne, les Pays-Bas, l’Union Européenne, la Suède, le Japon et la Banque africaine de développement pour leurs engagements pour cette cause.