Dans le calendrier de l’OMS, janvier est le mois de la sensibilisation à la prévention du cancer du col de l’utérus.

Le cancer du col de l’utérus se développe chez la femme au niveau du col utérin qui correspond à l’entrée de l’utérus à partir du vagin d’après les experts de l’OMS.

Presque tous les cas de cancer du col de l’utérus (99 %) sont liés à une infection par un papillomavirus humain (PVH) à haut risque, un virus extrêmement courant qui se transmet par contact sexuel précisent ils.

Si la plupart des infections à PVH disparaissent spontanément et ne provoquent pas de symptômes, une infection persistante peut entraîner un cancer du col de l’utérus chez les femmes d’après l’OMS

Le cancer du col de l’utérus est le quatrième cancer le plus courant chez la femme. En 2018, environ 570 000 femmes ont reçu un diagnostic de cancer du col de l’utérus dans le monde et environ 311 000 sont décédées de cette maladie.

Des approches de prévention primaire (vaccination contre le VPH) et secondaire (dépistage et traitement des lésions précancéreuses) efficaces permettront d’éviter la plupart des cas de cancer du col de l’utérus.

Une fois le diagnostic posé, le cancer du col de l’utérus est l’une des formes de cancer qui se traite le mieux s’il est détecté suffisamment tôt et pris en charge de manière efficace. Les cancers diagnostiqués à un stade avancé peuvent également être maîtrisés avec un traitement approprié et des soins palliatifs consigne l’OMS.

Avec une approche globale de prévention, dépistage et traitement, le cancer du col de l’utérus peut être éliminé en tant que problème de santé publique en l’espace d’une génération.