Par un communiqué , le Cadre des jeunes pour la réflexion et la médiation (CAJEREM) invite les organisateurs du dialogue national inclusif et souverain à continuer les discussions afin de ramener à la table ceux qui hésitent encore.

« Le dialogue en vue est une opportunité grandissime, mais encore il faut qu’il réunisse vraiment tout le monde », note le communiqué signé du secrétaire exécutif du CAJEREM, Dr Lekatchang Libenang Alfred.  

Pour cette organisation des jeunes, le Tchad traverse une période délicate de son histoire depuis plus d’un an suite au décès du président Idriss Deby Itno. « Cette situation a rajouté les défis à ceux que nous avions déjà, ce qui nécessite une mobilisation générale. Le dialogue en vue, est une entreprise d’une importance capitale qui nécessite la participation de tous, puisque de lui dépend l’avenir de notre pays et le devenir de notre nation », relève le communiqué.

Comme toute situation, le CAJEREM pense que celle que traverse le Tchad peut être solutionnée si « nous avons de la volonté ». Il cite l’exemple rwandais après le pire génocide qui a endeuillé de milliers de famille en 1994. « Les Rwandais l’ont prouvé. Nous pouvons y arriver également », harangue le CAJEREM.

Cependant, le CAJEREM se dit préoccupé par des voix discordantes qui ont finalement opté pour le boycott de ces assises. Pour le reconnaître ce caractère inclusif, le CAJEREM encourage donc le gouvernement de transition à continuer par tendre sa main à ceux qui tardent à venir s’asseoir à cette table. « Il est donc nécessaire de continuer les discussions afin d’amener celles et ceux qui hésitent encore à rejoindre ce « conseil de famille », insiste le document.

Le CAJEREM de conclure son appel en citant Martin Luther King qui disait : « Nous devons apprendre à vivre ensemble en tant que frères ou périr ensemble en tant que fous ».