L’Association des diplômés tchadiens de l’Université de N’Gaoundéré, connue sous le nom de “Dang Remember”, a organisé le dimanche 17 mars, un point de presse pour attirer l’attention sur une série de décès mystérieux et non élucidés parmi la communauté estudiantine tchadienne au Cameroun. Lors de ce point de presse, le Bureau exécutif de l’association a souligné la nécessité d’agir face à cette situation préoccupante.

Au cours de l’année académique 2022-2023, une dizaine de décès ainsi qu’une disparition ont été enregistrés sur le campus de l’Université de N’Gaoundéré. Ces incidents ont suscité une profonde inquiétude parmi les anciens étudiants diplômés de l’institution. La nature mystérieuse de ces décès, certains survenant dans les chambres d’étudiants ou dans la rue, a exacerbé les craintes et soulevé des questions quant à la sécurité des étudiants tchadiens sur les campus au Cameroun.

Consciente de l’urgence de la situation, l’association “Dang Remember” a pris des mesures immédiates en mettant en place un comité ad hoc de crise. Ce comité est chargé de collecter des données, d’analyser la situation et de plaider auprès des autorités compétentes du Tchad et du Cameroun pour des mesures de protection accrues. Il a également engagé des discussions avec le ministère des Affaires Étrangères du Tchad et l’Union des étudiants tchadiens de l’Université de N’Gaoundéré afin de coordonner les efforts pour résoudre ce problème urgent.

Dans les prochains jours, un groupe de membres de l’association se rendra sur le terrain pour enquêter plus en profondeur et collecter des informations supplémentaires. Leur objectif est de s’assurer que des mesures adéquates sont prises pour assurer la sécurité et le bien-être des étudiants tchadiens, où qu’ils se trouvent“, annonce le président de l’association des diplômés tchadiens de l’Université de N’Gaoundéré “Dang Remember”, Aimé Djikoloum Guessimbaye.

Dans son discours, le président de l’association, a souligné l’importance de ne pas rester passif face à ces tragédies. Il a exhorté les autorités et la société dans son ensemble à agir pour garantir la sécurité des milliers de jeunes qui poursuivent leurs études à l’étranger.

Alors que l’association “Dang Remember” poursuit ses efforts pour élucider ces décès mystérieux, il est essentiel que les autorités compétentes prennent des mesures immédiates pour assurer la sécurité des étudiants tchadiens sur les campus au Cameroun. “La vie et le bien-être de ces jeunes sont en jeu, et il est de notre devoir à tous de veiller à ce qu’ils puissent poursuivre leurs études dans un environnement sûr et protecteur“, a-t-il fait savoir.