RIYAD, 6 août (Xinhua) — L’Arabie saoudite a justifié sa décision d’interdire le survol de son territoire à l’avion du président soudanais Omar Hassan el-Béchir en expliquant que le protocole nécessaire à l’obtention d’une autorisation de vol n’avait pas été suivi et que les autorités saoudiennes n’avaient pas été informées de la présence du président à bord de l’avion.
M. Béchir s’est rendu en Iran dimanche depuis Khartoum pour assister à la cérémonie d’investiture du président iranien Hassan Rouhani, mais il a dû faire demi-tour lorsque son vol a été interdit par les autorités de l’aviation saoudienne à l’aéroport de Djeddah.
L’autorité générale de l’aviation civile (AGAC) de l’Arabie saoudite a publié un communiqué lundi soir précisant qu’elle avait refusé dimanche d’accorder l’autorisation de survol de l’espace aérien saoudien au jet privé car il n’avait pas obtenu le permis requis.
Le communiqué a souligné que la tour de contrôle de l’aéroport de Khartoum n’avait pas informé l’aéroport saoudien de l’heure de décollage de l’avion ou de l’heure prévue pour son entrée dans l’espace aérien saoudien, conformément aux normes internationales.
Il a également révélé que le pilote n’avait pas informé les autorités saoudiennes de la présence de M. Béchir à bord de l’avion jusqu’à son retour à l’aéroport de Khartoum. L’AGAC a souligné qu’il n’y avait pas d’autres raisons derrière sa décision d’interdire le vol de l’avion présidentiel.