Clôture ce vendredi, 28 juillet, de l’atelier de capitalisation des expériences de mise en oeuvre des plans locaux de sécurité et de prévention de la délinquance, initié par l’Association pour la Promotion des Libertés Fondamentales au Tchad (APLFT).

Cet de 4 jours a visé à revisiter le chemin parcouru par les Conseils locaux de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD), mesurer la mise en oeuvre des plans locaux de sécurité et de délinquance et proposer des stratégies pour assurer la durabilité de CLSPD.

Les résultats de ces assises «sont encourageants et traduisent la détermination de l’APLFT d’oeuvrer aux côtés du gouvernement et des forces de défense et de sécurité pour garantir la sécurité des citoyens», affirme Brahim Mahamat Ahmat, secrétaire général adjoint du ministère de la Sécurité publique et de l’Immigration.

Ces résultats ont permis de saluer «la mise en place des comités de vigilance dans les différentes communes, permettant ainsi aux autorités administratives et aux forces de défense et de sécurité intérieure d’avoir des informations en temps réel pour faire cesser la situation d’insécurité et de délinquance», d’après la coordinatrice de l’Association pour la Promotion des Libertés Fondamentales au Tchad, Larlem Marie.

Grâce à la mise en place des CLSPD, il a été démontré qu’une prise de conscience se développe chez la population suite aux sensibilisations, formations organisées par les équipes de l’APLFT et CLSPD avec l’appui des forces de sécurité.

Brahim Mahamat Ahmat, encourage à cette occasion, les maires des différents arrondissements cibles à garder le même élan de travail au sein des CLSPD afin de garantir la durabilité de cette structure de prévention et de lutte contre l’insécurité.

Les participants à cet atelier de capitalisation des expériences ont recommandé aux communes de créer une coordination nationale des CLSPD et d’ordonner une ligne budgétaire pour leurs activités.