A l’occasion de la fête du 1er mai, la section syndicale des agents de la Direction des Impôts a exprimé ses revendications parmi lesquelles la construction d’un local propre aux services des impôts.
Placée sous le thème : « Résilience et travail décent : agir ensemble au sein du monde de travail pour améliorer les conditions de travail, de vie et de l’inclusion sociale », la fête du 1er mai 2023 a été, comme toujours, l’occasion pour des travailleurs d’exprimer leurs revendications.
A l’occasion du banquet offert à cet effet, la section syndicale des agents des impôts a fait l’état de ses revendications. Sur les quatre points de revendication présentés l’année dernière (2022), seulement un seul point a été satisfait. Il s’agit de l’augmentation des amendes et pénalités. Pour le bureau syndical, le refus des autorités à établir un dialogue franc avec les agents des impôts est à déplorer.
Autre point de revendication sur lequel le bureau syndical a mis l’accent est la construction d’un local propre à la Direction générale des impôts (DGI). « Jusqu’à quand la DGI devrait-elle guetter les locaux abandonnés pour les squatter », s’est interrogé le bureau syndical.
Il faut rappeler que le 27 avril 2023, les agents des services de la Direction des Grandes Entreprises (DGE) et celle des Petites et Moyennes Entreprises (DPME) logés dans les locaux de l’ancienne direction des Douanes ont été expulsés manu militari. Ce qui prouve, selon la section syndicale, que la DGI est une personne morale sans domicile fixe.
Pour finir, le bureau syndical dénonce l’immixtion intempestive d’autres directions dans les prérogatives de la DGI. Elle demande aux autorités à restaurer à la DGI son statut de première pourvoyeuse des recettes de l’Etat.