Le parti les Transformateurs ainsi que d’autres partis et des associations de la société civile ont annoncé une deuxième marche ce 13 février dite ‘’La marche du peuple pour la justice, l’inclusion et l’alternance’’. Une marche contre laquelle la plateforme “Le Tchad D’abord” et la coalition des jeunes diplômés en instance d’intégration à la Fonction publique (CJDI) s’insurgent.
C’est au cours d’un point de presse organisé ce vendredi 12 février au siège de la radio Fm Hagui que les responsables de la coalition des jeunes diplômés en instance d’intégration (CJDI) et de la plateforme “Le Tchad D’abord” disent non à la marche du 13 février. Pour la coalition, la revendication doit s’accentuer sur une conversation avec l’Etat afin de permettre au gouvernement de faire son travail et non à une marche qui conduirait à des troubles.
« Nous déplorons les agissements de certains acteurs qui au lieu d’apaiser les choses ne font qu’agir illégalement pour la destruction de notre nation. Nous ne nous reconnaissons pas dans cette marche », déclare le président de la CJDI, Dilbe Saleh.
Pour le coordonnateur de “Le Tchad D’abord”, Mahamat Saleh Moussa, sa plateforme a pour objectif de voir un “Tchad prospère, sans perturbation, sans instrumentalisation politique. C’est pourquoi elle se joint à la coalition des jeunes diplômés en instance d’intégration pour dire non à cette marche, conclut-il.