L’aile paléontologique du musée national est rénovée sur financement de la France. C’est le secrétaire général de la présidence de la République, Gali Ngothé Gata, qui l’a inaugurée le 11 juillet à N’Djaména.

L’aile comprend des visuels, des artefacts, des moulages, des reconstitutions, un atelier visant à immerger les visiteurs dans la peau du chercheur.

Les travaux de rénovation améliorent ainsi les conditions d’accueil du public et lui permettent de découvrir le milieu dans lequel vit Toumaï, l’ancêtre de l’humanité.

‘’Cette rencontre marque le début de la modernisation du musée national et surtout le début d’une exposition permanente dudit musée. Ce musée modeste abrite un pan de l’histoire de l’Afrique et de l’humanité’’, déclare Abakar Rozzi Teguil, ministre des Affaires culturelles, exprimant le vœu que les objets d’art pillés pendant l’époque coloniale par la France soient restitués.

La réalisation de ce projet est possible grâce à l’appui financier et technique de la France, à travers le Fonds de solidarité prioritaire innovant patrimoine. Son ambassadeur, Bertrand Cochery, salue ce partenariat.

‘’Nous ne sommes qu’aux prémices de notre aventure. Et un long chemin de coopération s’ouvre devant nous, Français et Tchadiens, main dans la main pour continuer l’œuvre de recherche paléontologique sur nos ancêtres et leur environnement et transmettre aux générations à venir le sens de leur toumaïnité’’, souhaite le diplomate français.

Gali Ngothé Gata, secrétaire général de la présidence, constate que le tissu social est fragile. C’est par la culture que le représentant du président de transition à cette cérémonie pense que les liens peuvent être resserrés.

‘’La culture est une force d’union, de rassemblement et d’ouverture. Il s’agit de réunir les Tchadiens autour d’un idéal : Tchad, berceau de l’humanité. Oui, réunir les Tchadiens parce que ces derniers sont fragilisés par les messages de haine et de division qui circulent sur les réseaux sociaux’’, dit Gali Ngothé.