Le groupe de la Banque mondiale a présenté ce 13 novembre, à N’Djaména, le mémorandum économique du Tchad.

A cette présentation, des fonctionnaires du ministère de la Prospective économique, de la Banque mondiale, experts, mais aussi étudiants ont répondu présents.

Le mémorandum économique identifie les principaux obstacles à la croissance du Tchad qui sont la forte dépendance à l’égard des recettes pétrolières (47% du budget national en moyenne depuis 2010) ; la faiblesse de la gestion des finances publiques et de l’environnement des affaires ; le changement climatique. De même, selon la Banque mondiale, les niveaux d’insécurité à l’intérieur du Tchad et dans les pays voisins constituent également un facteur de volatilité de la croissance à court terme.

Le mémorandum propose plusieurs options de politiques économiques pour améliorer l’inclusion économique et renforcer la gouvernance des ressources naturelles.

Il s’agit, entre autres, de mener des réformes pour améliorer le cadre de gestion des recettes pétrolières par la mise en œuvre d’un fonds destiné à accueillir l’excédent non budgétisé avec des règles et des procédures d’utilisation claire ; diversifier l’économie pour la rendre moins dépendante du pétrole ; adopter des réformes institutionnelles, réglementaires et administratives pour promouvoir l’investissement privé.

Cependant, souligne la Banque mondiale, même une mise en œuvre réussie des réformes proposées ne conduirait le Tchad au statut de pays à revenu intermédiaire de la tranche inférieure qu’en 2045.