Culture : le  Directeur artistique de la maison de quartier annonce officiellement ce 08 octobre que  la 7e édition du festival international« le souffle de l’harmattan » se tiendra du 09 au 12 décembre.

Sous le thème “l’écrivain en temps de crise“, le festival international “le souffre de l’harmattan” édition 2020 aura lieu du 09 au 12 décembre à N’Djamena. Dans un contexte pas comme les autres, à cause de la pandémie qui secoue le monde, c’est ainsi que le Burkina Faso, pays d’honneur ne pourra être au rendez-vous avec ses acteurs à cause de la covid19. Festival culturel majeur par le nombre d’éditions, il fixera son encre comme à l’accoutumée avec des réflexions plus profondes sur l’avenir des lettres et les arts au Tchad.

Selon Sosthène Mbernodji, Directeur artistique de la maison de quartier les objectifs assignés à ce festival sont entre autres la création d’un cadre de retrouvailles des écrivains et auteurs du Tchad et promouvoir la langue française ainsi que l’universalité des singularités. Rendre la littérature africaine et du monde visible et accessible au public; déceler les talents cachés; valoriser les vertus liées à l’écriture; susciter le gout à la lecture au public jeune et adulte.

Dans cette déclaration faite par le Directeur artistique de la maison du quartier, la palette des activités à mener durant cette période du 09 au 12 décembre 2020 se présente comme suit : conférence thématique ; séance de lecture, présentation de livres et dédicaces des auteurs ; expositions photo des éditions précédentes et de quelques personnalités de la littérature tchadienne, excursion, mais surtout remise des distinctions aux écrivains.

Pour rappel “le souffle de l’harmattan” est un cadre de formation de promotion des écrivains et de valorisation du livre au Tchad, pour cette institution culturelle la situation actuelle de la pandémie a coronavirus est une occasion pour plus se rapprocher de la lecture. « Aujourd’hui plus que jamais, il est important de lire alors que les populations vivent le sinistre de covid19, le pouvoir des livres doit permettre de combattre l’isolement » a fait savoir Sosthène Mbernodji