Pour améliorer l’accès aux soins de qualité aux populations, le gouvernement a fait construire dans la ville de Koumra deux centres publics de santé dont celui de Guidgadja. Sur le terrain, il se révèle que ce centre est très peu fréquenté par les populations riveraines.

Situé à 5km à l’ouest de la ville de Koumra, chef-lieu de la province du Mandoul, le centre de santé de Guidgadja est l’une trois structures sanitaires de la ville. Construit pour améliorer l’accès aux soins à la population, ce centre est peu fréquenté. Selon le constat fait sur le terrain et les témoignages recueillis, les populations environnantes préfèrent des soins parallèles de la rue chez les “docteur tchoukou” ou encore chez les tradipraticiens. Pourtant, le centre offre des services de consultation préventive, curative, prénatale, post-natale et vaccination.

Pour inciter les populations riveraines à fréquenter le centre de santé, son Responsable Dingao Naïmou Ndjendoué explique que le personnel fait fréquemment des descentes sur le terrain à travers les causeries éducatives et les visites familiales.

Cependant, le centre ne fonctionne pas sans difficultés. Dingao Naïmou Ndjendoué énumère quelques difficultés qui sont entre autres la rupture des médicaments ; le manque de moyens financiers pour prendre en charge le personnel contractuel ; les soins parallèles ; la non fréquentation par la population dudit centre…

Le responsable du centre de santé interpelle à cet effet le gouvernement d’améliorer les conditions de travail du personnel et appelle la population à s’intéresser à son centre.

Il faut noter que comme les autres chantiers aux arrêts, la construction de ce centre de santé pour devenir l’hôpital moderne de la province du Mandoul est restée aussi inachevée comme le stade et le tribunal de grande instance.

Alex Loubadjo Djassibaye