L’association internationale pour la défense des droits de l’homme et de la promotion de la démocratie dénommée “Tournons la page” effectue une tournée dans la zone méridionale pour parler de la paix avec les organisations de la société civile et les jeunes.

Ce vendredi, elle a échangé avec les participants au centre de lecture et d’animation culturelle.

Pour le coordinateur national de “Tournons la page”, Ngarassal Saham Jacques, cette association est vue comme très fougueuse par le politique. Car,  explique-t-il, outre leur lutte pour l’alternance politique dans les pays africains, elle lutte pour la cause humaine dans la justice et l’égalité entre les peuples.

Aujourd’hui dans le Sahel en général et au Tchad en particulier, les peuples vivent dans l’inquiétude à travers la guerre, les tueries intercommunautaires, le terrorisme, la corruption, la démagogie, l’injustice, l’inégalité… Quand un peuple vit dans ces conditions, il ne peut jamais se développer, renchérit-il.

Au Tchad, il y a un ministère de la réconciliation nationale. Il doit avoir cette volonté politique à panser les coeurs blessés par des violences. Rendre la justice sans parti pris mais dans l’égalité, souhaite le coordinateur.

Travailler à unir les Tchadiens, à les éduquer car certains comportements négatifs sont liés à une mauvaise éducation.

Venu du Niger, Maikoul Zodi, coordinateur de “Tournons la page” a fait la genèse de ce mouvement né à Ouagadougou lors de l’anniversaire de la mort de Thomas Sankara en 2015.

Elle lutte pour que les peuples puissent jouir du bienfait de la démocratie et de l’État de droit, va en guerre contre les maux qui entravent le développement de l’Afrique.

Pour lui, le Niger et le Tchad fonctionnent de la même manière, alors il est temps de travailler pour sortir les pays africains de la misère, de la mal gouvernance et de l’injustice malgré les risques, l’assassinat et l’emprisonnement. C’est ça être un activiste, conclut-il.

Cette rencontre a été focalisée sur les échanges et les partages d’expérience et a vu la présence de plusieurs associations des jeunes et organisations de la société civile.

Alex Loubadjo Djassibaye, correspondant à Koumra