La journée mondiale de nettoyage est célébrée ce 16 septembre. Présidant la cérémonie y relative, le Premier ministre de transition, appelle la population tchadienne à s’investir pour rendre le pays propre.

C’est sous le viaduc de Dembé, dans le 7e arrondissement de N’Djaména, que la cérémonie relative à la célébration de la journée mondiale de nettoyage a eu lieu. 24h plutôt, l’air de cet endroit était irrespirable, même aux passants. Grace à cette célébration, ce viaduc s’est refait une beauté.

« Ce lieu était très insalubre. Les gens déféquaient et pissaient et ces déchets dégageaient une odeur nauséabonde. Depuis hier, de 16h à 21h, on l’a nettoyé en mettant un peu partout du chlore. Sans cela, vous n’auriez pas pu être là », décrit Haroun Ali Abba, chef du service hygiène et assainissement à la mairie de N’Djaména.

L’état du viaduc de Dembé d’il y a 24h résume bien l’insalubrité dans laquelle se trouve la capitale.

Dans les marchés, les commerçants sont dans certains cas responsables de cette situation. « Je demande la diligence de nos commerçants. Quand ils utilisent le lieu, qu’ils le laissent propre. S’ils trouvent l’endroit propre, c’est parce que des femmes l’ont nettoyé. Il faut qu’ils apportent aussi leur contribution. L’objectif de la mairie est de rendre la ville propre », interpelle Bartchiret Fatimé-Zara Douga, maire de la ville de N’Djaména.

L’insalubrité ne concerne pas seulement la ville de N’Djaména. Sur le plan national, la situation est identique ou pire.

Le Premier ministre de transition, Saleh Kebzabo, appelle à une prise de conscience. « Ma présence est certes symbolique mais je souhaiterais qu’elle soit significative pour constituer un effet d’entrainement. C’est une journée mondiale. Beaucoup de personnes ne le savent pas. Notre capitale est salle (…) Si chaque citoyen se sent concerné par cette opération, ça serait positif. Si chaque citoyen balayait même deux mètres, multipliés par un million, ça nous ferait deux millions et c’est beaucoup », encourage-t-il.