Chaque 10 décembre, le Tchad, comme les autres pays membres des Nations unies, célèbre l’anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH). Au Tchad, le ministre de la Justice, Mahamat Ahmat Alhabo a indiqué que le gouvernement d’union nationale mettra en œuvre les recommandations et résolutions du dialogue national inclusif et souverain concernant les droits de l’homme.

La journée est célébrée dans tous les pays membres des Nations unies. Elle commémore l’anniversaire de l’adoption en 1948 par l’Assemblée générale des Nations Unies de la Déclaration universelle des droits de l’homme. Un document fondateur qui a proclamé les droits inaliénables de chaque individu en tant qu’être humain, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion politique ou de toute autre opinion, d’origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation.

Pour son 74e anniversaire, la journée est placée sous le thème « dignité, liberté, et justice pour tous ». Au Tchad, la question du respect des droits de l’homme reste encore un défi majeur à relever. Selon le ministre de la Justice, Mahamat Ahmat Alhabo, le contexte tchadien est marqué par la période de transition sans précédent (…) le dialogue national inclusif a adopté plusieurs recommandations et résolutions en matière des droits de l’homme que le gouvernement d’union nationale s’est engagé à mettre en œuvre », rassure-t-il.

Sur le plan régional et international, le ministre de la Justice indique que le Tchad est plus que déterminé à honorer ses engagements dus aux organes de traités. Il ajoute que les autorités tchadiennes se préparent pour soumettre leur 4e rapport portant examen périodique universel en 2023.

Dans la même veine, le chef du département de la justice évoque plusieurs réformes. « Des réformes législatives et institutionnelles sont entreprises à travers des programmes de renforcement des capacités des acteurs des droits de l’homme ainsi que les forces défense et de sécurité de faire en sorte que les droits et libertés de chaque citoyen soient respectés ».

Pour rappel, la Déclaration universelle de droits de l’homme est la première reconnaissance universelle du fait que les libertés et les droits fondamentaux sont inhérents à tout être humain, qu’ils sont inaliénables et s’appliquent également à tous, que nous sommes tous nés libres et égaux en dignité et en droits.