La ville de Mao, chef-lieu de la province du Kanem, située à plus de 300 km de la ville de N’Djamena est couvert depuis la matinée de ce mercredi par les brouillards rendant la vie et la vue difficile aux habitants.
Déjà menacée par l’ensablement, la ville de Mao considérée comme la porte du Sahara subit plus que les autres localités du pays le soulèvement des poussières en cette période de l’année.
Les brouillards pressentis depuis quelques jours ont fini par obscurcir le ciel depuis ce matin rendant la circulation difficile. Ces intempéries coïncident avec le jour du maché hebdomadaire de la localité, moment de grand rassemblement.
Pour rester à l’abri des poussières, la population se protège comme elle peut : turban, lunette, cache-nez…
Selon l’Agence Nationale de Météorologie, ce phénomène est cyclique et peut durer jusqu’à trois mois.