En cette fin d’année, les arrêtés d’intégration à la Fonction publique pleuvent. Se sentant exclue, la plateforme des organisations des personnes handicapées du Moyen-Chari, exprime son indignation.

Ouya Bassou Boula, président de la plateforme des organisations des personnes handicapées du Moyen-Chari, a pris part au dialogue national qui a pris fin en octobre et qui a réaffirmé le respect des droits des personnes handicapées, notamment celui au travail à travers un accès égalitaire à la Fonction publique.

Mais, depuis la publication des arrêtés d’intégration durant l’année, les personnes handicapées sont écartées. Après celles de N’Djamena, dans le Moyen-Chari, des voix s’élèvent aussi pour dénoncer cette ‘’exclusion’’. “Ce qui se passe à la Fonction publique est inadmissible. On assiste toujours a une exclusion”, critique le président de la plateforme des organisations des personnes handicapées du Moyen-Chari, ajoutant que ’’notre discrimination et exclusion des listes d’intégration à la Fonction publique est une violation de nos lois et conventions relatives aux droits des personnes handicapées”.

Ces mises à l’écart successif amènent Ouya Bassou à s’interroger. “Est-ce que nos diplômes ne sont pas utiles au Tchad ? Quelle est la raison de notre exclusion à l’intégration ? A cause de notre handicap ? L’on ne devient pas handicapé de son gré mais on le devient par circonstance’’, rappelle-t-il, appelant les autorités à réparer ces ‘’injustices’’.