Pendant que des étudiants nouvellement inscrits à l’université de N’Djamena ont démarré les cours ce 2 octobre, des candidats qui cherchent à s’inscrire peinent à le faire.

L’atmosphère est poussiéreuse. Elle l’est plus devant la Commerciale banque du Tchad (CBT), agence de l’avenue Charles De Gaulles où des bacheliers, venus nombreux, veulent s’inscrire à l’université de N’Djamena.

Si les inscriptions se poursuivent jusqu’au 19 octobre, les cours ont commencé ce jour. Ce qui explique en partie ce grand monde.

Assis sur une moto, Fulbert, attend la fin de l’heure de pause des agents de la CBT. “C’est depuis 9h que je suis là. Devant moi, j’ai trouvé un monde fou. J’ai fini le reste du processus. Il ne me reste que l’inscription’’, confie-t-il.

Sylvestre, lui, vient d’arriver à 13h. Il n’a pas pu s’inscrire le 29 septembre, date du début des inscriptions, à cause du manque de moyens. Aujourd’hui, il espère rentrer, l’esprit plus ou moins tranquille, pour attendre la phase du filmage. Le statut d’étudiant n’étant acquis qu’après l’observation stricte des différentes étapes du recrutement.

Pensant que le délai d’inscription prend fin ce 2 octobre, Bernard, qui a choisi la Physique-Chimie comme filière, s’impatiente. “Je dois m’inscrire. Si ce n’est pas le cas, l’administration doit penser à prolonger la date’’, dit-il. Nous lui rappelons que les inscriptions prennent fin le 19 octobre pour les nouveaux étudiants. Les réinscriptions se dérouleront du 23 octobre au 22 novembre.

Assis à même le sol, sur des carreaux ou sur des motos, ces bacheliers ne veulent qu’une chose : s’inscrire à l’université. Le mauvais temps et les embouteillages que pourraient provoquer leur attroupement leur semblent secondaires.