Dans un communiqué conjoint publié le 13 septembre, 50 organisations humanitaires et de défense des droits de l’Homme demandent aux Nations unies de s’engager davantage dans la crise au Soudan.

La guerre qui oppose au Soudan les troupes du général Abdel Fattah Al-Burhan et celles du général Hemeti est un « désastre ».

« Le Conseil de sécurité de l’ONU, dont la crise soudanaise est à l’agenda depuis des décennies, n’a toujours pas pris une seule résolution de fond pour lutter contre la crise actuelle », interpellent ces 50 organisations.

D’après elles, les atteintes (attaques, violences sexuelles, arrestations et assassinats, etc .) aux droits de l’Homme qui se perpétuent ont poussé 20 millions de Soudanais dans une insécurité alimentaire sévère dont 500 enfants sont déjà morts de faim. « Les civils soudanais sont pris dans un cycle infini de mort et de destruction », s’inquiètent-elles.

Parallèlement, 26 ONG américaines ont demandé à leur Congrès d’auditionner la société civile soudanaise, afin de « réexaminer la position des Etats-Unis ».

Le week-end dernier était le plus sanglant depuis le début du conflit le 15 avril 2023. Dans un communiqué du 12 septembre, Médecins sans frontières (MSF) affirme avoir recensé 49 personnes tuées et une centaine de blessés dans le bombardement d’un marché de la capitale soudanaise, Khartoum.

Avec RFI