La grève de trois jours lancée par les agents centraux du ministère de l’Administration du territoire semble suivie.

Dans la cour du ministère de l’Administration du territoire, des va-et-vient s’observent. Des véhicules administratifs et des particuliers sont garés. A première vue, tout semble marcher comme d’habitude.

Mais, dans les couloirs des vieux bâtiments de ce ministère, le calme règne. Des bureaux sont fermés et il faut patienter plusieurs minutes pour voir un visiteur passé. Dans certains bureaux ouverts, l’on suit la télé. Ou encore, au téléphone, les échanges s’enchaînent. ‘’Préfet, c’est bon ? ‘’, demande un agent à visiblement une autorité venue régler une affaire.’ ” Oui!’’, acquiesce-t-elle, très pressée.

En descendant d’un bâtiment, l’on observe un véhicule du département du nord-Kanem, dans la province du Kanem, quitter les locaux du ministère.

Contacté, Oumar Abdelmoumine, membre du comité de suivi de cette grève estime que le mouvement est suivi à ‘’100%’’. Il assure que les visiteurs repartent sans trouver de réponses à leurs doléances.

Sur les raisons de ce débrayage, il trouve inconcevable que les autorités annoncent une revalorisation des salaires des préfets et des sous-préfets, sans prendre en compte ceux qui ‘’pilotent’’ le ministère. ‘’On attend toujours de voir la hiérarchie pour les négociations’’, lance-t-il.