Quelques élèves et étudiants des établissements d’enseignement public ont exprimé ce matin leur ras-le-bol face aux grèves répétitives.
Ils boudent une énième grève lancée par la plateforme syndicale revendicative dans le secteur public avec service minimum dans les établissements sanitaires. C’était aux premières heures de l’entrée en vigueur de cette décision.
Des élèves du lycée la Liberté sont les premiers à exprimer leur mécontentement. Ils ont barricadé quelques rues et brûlé des pneus avant d’être dispersés par la police. Quelques instants plus tard, un groupe d’étudiants du campus universitaire de Toukra s’est mis dans la danse. Ils se sont rassemblés sur la route menant vers le sud pour brûler des pneus.
« Les étudiants veulent maintenir les activités universitaires. Si le SYNECS décide de continuer les activités, il n’y aura pas de problèmes. Mais s’ils se mettent au rang de la plateforme syndicale, nous manifesterons », a indiqué un étudiant du campus universitaire de Toukra.
Au lycée Félix Eboué et celui de la Liberté, par exemple, les portes sont tout simplement fermées. Des mesures préventives à tout trouble, expliquent certains responsables.
Pour rappel, le 6 mars dernier, la plateforme syndicale revendicative, a annoncé la reprise de la grève à partir de ce 9 mars, sur toute l’étendue du territoire avec service minimum dans les structures sanitaires. La décision a été prise à l’issue d’une réunion évaluative sur la proposition du gouvernement de payer les frais de transport à partir de mai 2021 sur la base de 1/12 par mois.