Une mission de l’Agence panafricaine de la grande muraille verte et du Programme alimentaire mondial séjourne du 25 au 27 octobre à N’Djamena. Elle rencontre les parties prenantes engagées dans la mise en œuvre de la grande muraille verte.

C’est une coalition qui s’est formée au niveau national pour mobiliser les fonds afin de mettre en œuvre la grande muraille verte (GMV). En tout, 20 milliards de dollars sont nécessaires pour concrétiser ce projet dans 11 pays africains où le désert avance à grand pas.

La mobilisation des ressources dans les États membres restant un défi majeur dans la mise à l’échelle de la GMV, il est important de consolider dans chaque pays, le mécanisme dit ‘’coalition nationale autour de la GMV’’ impliquant activement dans un cadre cohérent tous les départements sectoriels, le secteur privé, les ONG et les organisations de la société civile’’, soutient Dr Brahim Said, secrétaire exécutif de l’Agence panafricaine de la GMV.

Dans son intervention, la directrice régionale de l’Afrique de l’ouest et du centre du PAM, Margot Van Der Velden, souhaite que la coalition nationale soit opérationnelle en vue d’apporter un soutien technique et financier au plan d’accélération de la résilience et de participer à des efforts de plaidoyer.

D’après l’Agence nationale de la grande muraille verte, le Tchad a pu notamment récupérer 35.000 hectares de terres dégradées ; mettre en terre près de 3 millions de plants et construire 18 fermes agricoles.

Elle interpelle le ministère de la Prospective économique et des Partenariats internationaux à envoyer les fonds liés à l’environnement aux destinataires.