Les travailleurs et les travailleuses de l’Union des Syndicats du Tchad (UST) ont célébré ce dimanche 1er mai 2022 la fête du Travail dans la grande salle du ministère des Affaires étrangères.

C’est dans une salle pleine à craquer que les travailleuses et travailleurs issues des différentes institutions publiques et privées ont célébré la journée internationale du travail.

Les défilés grande nature à la place de la nation ont laissé place cette année à une célébration modeste, réduite dans la salle multimédia du ministère des Affaires étrangères.

L’édition 2022 de la fête du 1er mai est placée sous le thème : « Tchad : entre l’enjeu de la transition et le défi de l’application du pacte social ; quel avenir pour les travailleuses et les travailleurs ». Le choix de ce thème consiste, selon le président de l’UST, à mettre un accent particulier sur le rôle que doivent jouer les syndicats dans ce contexte de transition que traverse le Tchad.

Le président de l’UST a mis à nu les défaillances des institutions publiques qui exacerbent la dégradation de la situation sociale. « Le problème de l’électricité est le meilleur exemple qui montre l’incapacité du gouvernement à régler les problèmes fondamentaux de la population » fustige-t-il.

Aussi, l’accent a été mis sur les phénomènes de l’insécurité, le manque des infrastructures scolaires, l’insuffisance des enseignants, le népotisme et favoritisme, le chômage des jeunes et la situation des retraités…

Barka Michel rappelle à ses militants que l’UST est membre fondateur de Wakit Tamma qui mène un combat pour que la transition en cours aboutisse à un à des élections libres et transparentes.

« C’est pour cette raison que Wakit Tamma demande aux militaires de céder le pouvoir aux civils après les 18 mois de transition. Rien ne peut plus se faire comme le passé. Le peuple est debout, les travailleurs sont debout » conclut-il.