A quelques heures de la fête d’Aïd-el fitir ou fête de ramadan, les préparatifs vont bon train. Sur les marchés de N’Djamena, l’ambiance est bien vivante.

Du grand marché au marché à mil en passant par celui de Dembé, l’engouement est visible. Les couloirs et les allées sont bondés de monde ; difficile de se frayer de passage. Les bousculades et les brouhaha animent les marchés.

Dans ce méli-mélo, les commerçants et les clients s’affairent autour des marchandises. Les vêtements sont les plus visés à la veille de la fête.

D’après Souad Hassane, mère de famille rencontrée au marché à mil devant une boutique de vêtements, chaque année, les prix de vêtements grimpent à l’approche de la fête. Cette année, renseigne-t-elle, pour acheter juste un vêtement d’un enfant, il faut avoir entre 10 000 à 20 000 FCFA.

Non seulement des nouveaux vêtements qui paraissent importants mais les gâteaux traditionnels sont aussi prioritaires. Ceux-ci ne manqueront pas dans les ménages le jour de la fête. C’est un peu comme une coutume chez les musulmans. Ces succulents gâteaux traditionnels sont fabriqués à base de la farine, du lait, du sucre, d’arôme et bien d’autres ingrédients selon Madirié Ali, une professionnelle de ces gâteaux. Pour se procurer ces gâteaux, certaines familles font la commande chez des professionnelles; d’autres achètent directement au marché.

La fête du ramadan est pour le mercredi 10 avril 2024. Elle marque la fin du jeûne musulman entamé le 11 mars.