La Direction de la Faune et des Aires protégées à travers le projet de développement local et d’adaptation aux changements climatiques (ALBIA) organise du 5 au 6 mars un atelier de formation sur les conflits homme/faune. L’ouverture des travaux a été présidée par le directeur de la faune, Abdramane Chaibo.

Selon le Directeur de la Faune et des Aires protégées, la conservation de la faune sauvage a des impacts positifs à travers la regénéresence du couvert végétal et de l’augmentation du cheptel de la faune sauvage grâce aux actions de la lutte anti-braconnage.

Cette augmentation n’est pas sans conséquence sur la population, dit-il. “Il se pose de facto un problème de cohabitation entre la faune sauvage et la population avec l’impact sur l’espace vital”, fait savoir le directeur de la faune et des aires protégées.

De ce problème de cohabitation sont nés les conflits homme-faune. Ces conflits ont des effets négatifs sur la vie sociale et économique des communautés ainsi que sur la conservation de la faune et de son habitat.

Chaque année, le ministère de l’Environnement enregistre des cas de conflits transmis par des autorités administratives et les associations de droit de l’homme faisant état des dégats énormes causés par la faune des cultures.

C’est dans ce cadre que cet atelier de deux jours est organisé pour renforcer les capacités des cadres du ministère de l’environnement sur la gestion des conflits homme-faune.