Un atelier sur la finalisation des plans d’investissement pays relatif à la transhumance transfrontalière, les zoonoses, la sécurité et le développement durable a pris fin ce 14 avril dans un hôtel de la place.
Cet atelier qui a débuté il y a deux jours est organisé par le ministère de l’Environnement, de la Pêche et du Développement durable en collaboration avec le programme gestion durable des forêts dans le bassin du Congo. Il est relatif au suivi de la conférence internationale sur la sécurité, la lutte anti braconnage, l’encadrement de la transhumance et la circulation des groupes armés entre le Sahel et l’Afrique Equatoriale tenue à N’Djamena du 25 au 27janvier 2019.
Cette rencontre est élaborée sur la nécessité d’avoir une approche compréhensible en ce qui concerne la transhumance apaisée, la question de la sécurité, la transhumance transfrontalière protégée, la gestion des ressources. Selon le secrétaire général du ministère de l’Environnement, de la Pêche et du Développement durable, les intenses 72 heures de travail montrent l’engagement, la détermination et le sérieux qui ont animé chaque participant à donner le meilleur de lui pour atteindre les objectifs fixés et les résultats escomptés de la déclaration de N’Djamena et le processus d’élaboration supplémentaire dans les 3 blocs géographiques notamment Ouest, Centre et Est des plans d’investissement Pays relatifs à la transhumance transfrontalière, les zoonoses, la sécurité et le développement durable.
Cependant, il est prévu en juillet 2023, une seconde conférence internationale sur la transhumance transfrontalière au Cameroun. Pour la conseillère technique transhumance, Bertille Mayen, la transhumance est une question cruciale qui est sous les projecteurs. Il faut souligner qu’avec le changement climatique, la rareté des ressources oblige les États à réfléchir sur comment gérer durablement ces dernières.
Pour finir, le secrétaire général du ministère de l’Environnement, de la Pêche et du développement durable, Hassane Yamita Teté , représentant le ministre, a saisi cette opportunité pour exprimer la totale adhésion du ministère aux objectifs de ce Segment Technique des Experts portant sur la finalisation des plans d’investissement pays, relatifs à la transhumance transfrontalière, les zoonoses, la sécurité et développement durable. “Le ministère adhère aux objectifs de ce segment qui est un vaste et noble programme”. Il renchérit que le pastoralisme et la transhumance transfrontalière s’inscrivent dans un contexte de changement climatique, de rareté des ressources naturelles, de fragilité des États et de conflits armés prolongés pour nos aires protégées et leurs populations riveraines et constituent une réelle source de préoccupation.
Aimée Dolinassou