L’université de N’Djamena organise la première semaine des doctoriales des deux écoles doctorales du 19 au 23 décembre 2022 à N’Djamena. Le lancement des activités a été présidée ce lundi 19 décembre dans l’amphithéâtre de la faculté de médecine par le ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement supérieur, Dr Tom Erdimi.

L’objectif de cette première semaine des doctoriales des deux écoles doctorales est de procéder globalement à l’évaluation des travaux des doctorants et spécifiquement à l’évaluation de l’état d’avancement des travaux par des comités de thèse, l’appréciation de la qualité d’encadrement des doctorants et l’organisation des échanges scientifiques et intellectuels entre les doctorants.

Pr Ngarkodje Ngarasta, vice-président en charge des Recherches des Ecoles doctorales, et par ailleurs président du comité d’organisation de la semaine des doctoriales, a rappelé que l’opérationnalisation des écoles doctorales a débuté au deuxième semestre de l’année universitaire 2019-2020.  « Malgré des contingences défavorables, liées notamment à la pandémie de COVID-19 et la situation politique trouble qu’à connu le pays depuis avril 2021, les ED s’acheminent vers l’accomplissement de leur mission essentielle, celle de mettre à la disposition du pays, les premiers docteurs ”Made in Tchad” ».

Pour le ministre d’État, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Dr Tom Erdimi, le gouvernement tchadien est très attaché à la recherche universitaire dont la mise en œuvre incombe aux établissements d’enseignement supérieur à travers les Ecoles doctorales. “C’est dans cette perspective qu’il a créé deux Ecoles doctorales, l’une en Lettres, Sciences Humaines et Sociales, l’autre en Sciences, Techniques et Environnement. Ces Ecoles fonctionnent, depuis 2019, avec le recrutement de la première promotion de thésards“.

Il souligne que la semaine des doctoriales est un évènement qui est censé dévoiler la volonté de faire de la recherche universitaire un catalyseur du développement socio-économique du Tchad. Elle est également un évènement qui place la recherche universitaire sous ses différentes formes au cœur de sa démarche pour ouvrir le débat sur les horizons possibles qui s’offrent aux doctorants pour produire des connaissances utiles au pays.

Aux doctorants, il exhorte à profiter de cette rencontre, qui offre un programme riche et diversifié, pour discuter de l’état d’avancement de leurs travaux de recherche, du recentrage éventuel des questions de méthodologie ou d’un partage des difficultés rencontrées. « Il existe autant de raisons de vouloir préparer une thèse et surtout de l’achever : d’abord, le doctorat, comme vous le savez, est le diplôme le plus élevé des études universitaires ; ensuite, il permet d’approfondir le ou les domaines d’étude par la recherche, d’enrichir et de diversifier ses compétences dans un cadre institutionnel et scientifique » explique-t-il.


Aux encadreurs, il rappelle qu’un encadrement soutenu et de qualité n’est un privilège inestimable qui favorise la réussite de la thèse. Sachez qu’accepter d’encadrer un étudiant en thèse de doctorat est l’une des responsabilités les plus stimulantes et valorisantes.

Aux responsables de l’Université de N’Djaména et des Ecoles doctorales et des Formations doctorales, Dr Tom Erdimi indique que le Gouvernement attend d’eux des efforts pour faire des deux Ecoles doctorales le fleuron des Ecoles doctorales de la sous-région. “Vous devriez stimuler les doctorants pour devenir des acteurs créatifs et innovants, capables d’apporter une véritable contribution au développement socio-économique du Tchad.”