Par un point de presse fait le 4 octobre, le Syndicat national des enseignants et chercheurs du supérieur (SYNECS) accorde une semaine au gouvernement pour prendre en compte ses revendications.

Pour le président du SYNECS, Dr Guirayo Jérémie, beaucoup reste à faire en vue de l’amélioration des conditions de vie et de travail des enseignants, qui « meurent en nombre chaque année par manque de couverture sanitaire sans que cela n’interpelle les plus hautes autorités ».

Le SYNECS demande au gouvernement d’accorder une attention particulière à l’enseignement supérieur en menant à bout le projet de statut autonome des enseignants du supérieur ; le projet de classification en grade ; l’arrêté d’application du décret sur le minima horaire, etc.

« Les autorités ont intérêt à résoudre tous ces problèmes dans un délai n’excédant pas une semaine afin d’éviter toutes perturbations », lance Dr Guirayo Jérémie, soulignant que le respect du calendrier académique en cours dépend de l’amélioration des conditions de vie et de travail des enseignants et chercheurs du supérieur.

Avant le SYNECS, le Syndicat des enseignants du Tchad (SET), section de N’Djaména, a mis en exécution sa menace en lançant une grève « d’avertissement » de trois jours, qui a pris fin le 4 octobre, à la veille de la journée mondiale des enseignants.