Le Groupe de la Banque mondiale accorde un financement de 60 millions de dollars au gouvernement tchadien. Ce don est destiné à augmenter la capacité d’énergie renouvelable.

Le Tchad obtient 60 millions de dollars comme don du Groupe de la Banque mondiale. Le 20 décembre 2022, le Conseil d’administration dudit Groupe a approuvé un projet régional d’un montant total équivalent à 311 millions de dollars américains pour le Projet régional d’intervention d’urgence pour l’énergie solaire. C’est dans ce cadre que le Tchad bénéficiera d’un don IDA de 60 millions de dollars des Etats-Unis.

Le projet a pour objectif d’augmenter rapidement la capacité d’énergie renouvelable connectée au réseau et de renforcer l’intégration régionale dans les pays participants. Il financera l’achat, l’installation et le fonctionnement d’environ 106 MW d’énergie solaire photovoltaïque (PV) avec les systèmes d’énergie et de stockage de batterie (BESS) et l’extension de capacité pour 41 MW d’hydroélectricité, ainsi que l’acquisition de matériels connexes de distribution et de transmission dans quatre pays suivants : le Libéria, la Sierra Leone, le Tchad et le Togo, a indiqué le communiqué du ministère de la Prospective économique et des Partenariats internationaux.

Le projet vise également à : réduire l’impact budgétaire de la hausse des prix du pétrole, fournir une marge de manœuvre fiscale aux pays pour faire face à la crise alimentaire résultant de la guerre en Ukraine ; augmenter rapidement la fourniture en énergie abordable et propre sur le réseau pour atténuer la crise actuelle de l’approvisionnement en électricité ; aider les pays à abandonner progressivement le fuel lourd (HFO) et le carburant diesel coûteux et polluants, pour progresser vers la voie de la transition pour une énergie propre ; et enfin prendre en charge la synchronisation du réseau du Pool énergétique de l’Afrique de l’Ouest (WAPP) et fournir une assistance technique pour renforcer l’intégration régionale dans le secteur de l’énergie.

Ce projet est conforme au Cadre de partenariat-pays du Groupe de la Banque mondiale avec chacun des pays participants et fait partie intégrante de la réponse conjointe apportée par la Société financière internationale (IFC) et de la Banque mondiale à la crise énergétique dans la région, afin de créer les conditions permettant au secteur privé d’investir dans ces pays.