Le délégué provincial de l’éducation nationale et de la promotion civique de N’Djamena, Mahamat Djibrine Saleh a effectué une visite dans quelques écoles publiques de la ville, ce 30 août.

Constater l’état dans lequel se trouve l’école tchadienne est l’objet de cette visite. A l’école officielle de Dembé où nous nous sommes rendu premièrement, le constat est désolant. Portes et fenêtres arrachées, table-bancs quasi-inexistants, la réalité de cette école laisse pantois, pourtant ce n’est pas une situation nouvelle. Cela a été toujours m ainsi, témoigne à coeur ouvert, Mme l’inspectrice pédagogique du 6eme arrondissement.

Au lycée et CEG de Diguel, deuxième étape de notre visite, la réalité n’est pas différente. L’école est à la merci des délinquants et commerçants. Le laboratoire est transformé en un dortoir où se trouvent des objets de tout genre. Et cela, sous le regard impuissant des responsables de l’établissement.

A l’école communale de Gozator, la situation est encore pire. Presque la moitié des salles de classe manquent de table-bancs. Ceux-ci sont utilisés pour la fabrication des ponts de fortune, car la Cour est inondée. Ce qui n’est pas sans conséquence. Cette situation va sérieusement impacter sur la rentrée scolaire prochaine, reconnaît le délégué provincial de l’éducation, Mahamat Djibrine Saleh.

A qui la faute? Difficile de répondre à cette question mais l’Etat est indexé. L’éducation semble être le dernier souci dans ce pays vu le budget annuel misérable qui lui est alloué. Pour aider à améliorer la situation, le ministère de l’Education envisage la contribution financière des parents.

Mais si telle est la situation des écoles publiques à N’Djamena, quel sera le sort des provinces ?