Dans le cadre du projet « Améliorer l’enseignement dans les pays du G5 Sahel », le ministère de l’Education nationale et de la Promotion civique, en partenariat avec l’UNESCO et l’Union européenne, a ouvert ce matin un atelier national d’élaboration d’un Cadre Commun d’Orientation Curriculaire (CCOC) pour la professionnalisation des enseignements de l’Education de base – G5 Sahel. Un atelier qui va durer jusqu’au 18 mars prochain.
Ce programme de plus de 6,5 milliards de francs CFA, financé par l’Union européenne, vise l’amélioration de la gouvernance et de la gestion des enseignants du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Tchad. A cet atelier, les experts vont finaliser et valider le document sur l’état des lieux des curricula au Tchad et le cadre d’orientation curriculaire qui permettra l’élaboration du CCOC du G5 Sahel. Pour Medrano Javier, chargé des programmes de l’Union européenne, son institution reste convaincue que l’éducation est le vecteur de développement d’un pays. « Les Objectifs de développement durable étant interdépendants, l’éducation est donc un vecteur pour atteindre tous les objectifs de développement pour briser un cycle de pauvreté », fait-il savoir.
Il faut souligner que cet atelier national va permettre de mener des actions afin d’encourager les alternatives éducatives au bénéfice des populations vulnérables non scolarisées, à renforcer la scolarisation des filles en soutenant l’achèvement du primaire et la transition vers le secondaire pour un cycle complet d’éducation de base et enfin, accompagner les services déconcentrés de l’Etat dans leurs missions d’éducation, de pilotage des moyens et encadrement pédagogique. Occasion pour le secrétaire général du ministère de l’Education nationale, Mahamat Seid Farah, de se réjouir de cet atelier, car pour lui, les enseignants représentent l’une des forces les plus solides et les plus influentes pour assurer l’équité, l’accès et la qualité de l’éducation. « Ils sont la clé d’un développement durable. Il n’en demeure pas moins que leur formation, leur recrutement, leur rétention, leur statut et leurs conditions de travail soient des sujets de préoccupation », indique Mahamat Seid Farah.
Sabre Na-ideyam