Le Syndicat des enseignants du Tchad (SET), section de N’Djaména, appelle le gouvernement à respecter ses engagements avant le début de la rentrée scolaire.

La réduction de 50% des indemnités et primes des agents de l’Etat en 2016 a occasionné des mouvements de grève.

En janvier 2020, un protocole d’accord signé entre le gouvernement et les syndicats dispose du rétablissement progressif de ces avantages.

Cependant, constate le secrétaire général du Syndicat des enseignants du Tchad, section de N’Djaména, Mbayana Laoukoura, les termes dudit accord n’ont pas été respectés.

En octobre 2021, dans un pacte triennal, le gouvernement s’est engagé à notamment payer les arriérés de transport de 2016 à 2020 avant 2021 ; finaliser le processus de rétablissement des primes de craie et de documentation au plus tard octobre 2021 ; éviter pendant le pacte toutes mesures unilatérales de réduction, suspension ou suppression des droits des travailleurs.

La section provinciale du SET continue d’observer et de déplorer la ‘’violation’’ des engagements pris.

Avant la rentrée scolaire 2023-2024, elle exige le versement et remboursement des frais de transport des omis de 2016 à 2022 ; le versement des salaires suspendus de 2016 à 2018 ; le versement des arriérés de salaire des nouveaux intégrés du ministère de la Jeunesse et des Sports et des enseignants scientifiques.

De même, la section du SET exige la réhabilitation des responsables syndicaux sous mandat électif ; la relecture du protocole d’accord de 2010 jugé ‘’obsolète’’ ; la nomination selon les compétences et expériences ; le retrait de tous les corps étrangers du système éducatif .

Le non-respect de ces points pourrait compromettre la rentrée scolaire, prévient Mbayana Laoukoura.