Ce mardi 10 octobre, Saleh Kebzabo, Premier ministre de Transition, a démontré une fois de plus son talent de stratège et communicant. La Primature n’a pas lésiné sur les moyens : tous les dirigeants de presse étaient conviés à un déjeuner de presse, ainsi qu’une vingtaine de ministres et autres figures de la République. Le cadre ? Radisson Blu, avec un service impeccable, tant pour le buffet que pour les rafraîchissements.

Dans une ambiance chaleureuse, ce fut un moment de retrouvailles pour la grande famille des médias tchadiens. Bien que certains manquent à l’appel pour diverses raisons, l’essentiel du paysage médiatique était là, échangeant anecdotes et souvenirs dans une atmosphère décontractée.

Saleh Kebzabo, lui-même journaliste de formation, rappelle que ce métier noble qui aborde tout peut mener loin : à la Primature dans son cas. Tout comme Abdel-Nasser Garboa, autre exemple d’une trajectoire du journalisme aux hautes sphères de l’État, qui était aussi présent.

Ce déjeuner, savamment orchestré, intervient trois jours après la fin du boycott médiatique de l’activité présidentielle et un jour après le discours à la nation du Président de Transition. Un timing qui souligne l’habileté politique de Kebzabo.

Dans son allocution, le Premier ministre a reconnu les crises que traverse le pays tout en mettant en avant les efforts de son gouvernement. Évoquant les défis de la presse dans un contexte précaire, il a mentionné des mesures pour soutenir les médias. Tout en appelant à la responsabilité et à la déontologie, il a incité les journalistes à contribuer positivement à l’avenir du pays.

Les responsables des organisations faitières des journalistes ont ensuite pris la parole, énumérant les enjeux auxquels la profession est confrontée. À la grande satisfaction de l’assemblée, Kebzabo a pris le temps de répondre à chaque préoccupation.

La journée s’est conclue sur une note positive, avec un buffet où journalistes et politiciens se sont mêlés sans formalités. Saleh Kebzabo, faisant la tournée des tables, a renforcé son lien avec la presse. Il n’a pas manqué de rappeler son attachement à la profession, concluant sur ces mots : « Journaliste un jour, journaliste toujours. ».