Suite à la diffusion sur notre canal radio de la réaction de l’athlète Bibiro, le Comité olympique et sportif tchadien (COST) a fait parvenir un droit de réponse à notre Rédaction. Le texte est publié tel que reçu. 

Le bureau exécutif du Comité olympique et Sportif Tchadien (COST) a été désagréablement surpris sur cette communication hasardeuse faite par Bibiro Ali Taher à la radio TCHAD-INFOS et sur les réseaux sociaux.

Dans sa sortie, Bibiro Ali Taher s’est exprimée sur trois (03) points :

  • Reliquats des sommes dues pour les Jeux Olympiques 2016 ;
  • Non remboursement des frais de transports ;
  • Primes de participation aux jeux.

S’il s’agissait d’une réclamation des droits, l’athlète n’avait pas besoin de passer par les réseaux sociaux. Elle dépend d’une fédération Nationale qui surement doit lui répondre par rapport à ses allégations.

Mais étant donné que le COST a été cité dans sa communication, nous nous faisons le devoir d’apporter quelques éclaircissements sur les trois (03) points qu’elle a soulevés.

En ce qui concerne le premier point :

  • Reliquats des sommes dues pour les Jeux Olympiques.

Le COST a été clément dans sa sélection pour représenter le Tchad à ces jeux olympiques de Rio 2016. L’athlète en question a été copté sur la base du système de la règle 39 de la charte olympique dite règle de 1+1, d’où pour un pays qui n’a pas pu qualifier un athlète, il lui est permit d’amener deux athlètes dont une fille et un garçon dans les épreuves individuelles. C’est dans cette optique que la Fédération Tchadienne d’Athlétisme a fait une proposition sur la personne de Bibiro Ali Taher.

A Rio elle a participé aux épreuves de 5000m mais n’a pas terminer sa course. Puisque l’avant dernière est arrivé alors qu’elle était à la queue du peloton, il lui restait encore 2 tours à parcourir, cette dernière a préféré abandonner que de continuer et simuler en reprenant ses propres termes, : « Un quiproquo dans le final m’empêche de faire le dernier tour. Au passage sur la ligne d’arrivée, j’entends la cloche, pense que c’est pour moi et me lance dans un dernier 400 mètres. En fait, il me restait deux tours ».  Ce qui lui a valu un non classement dans les résultats final, DNF (Did Not Finish). Pour le COJO, sa participation reste forclose ; n’est-ce pas un manque a gagné pour un athlète qui prêtant défendre la couleur nationale et qui veut améliorer sa performance et qui se dit athlète d’élite ?

 

Pour le second point :

  • Non remboursement des frais de transports ;

Pour rallier Rio, étant donné que l’athlète vit en France, et à l’époque en stage au Kenya, elle a acheté certes son billet d’avion (par ce qu’elle voulait le faire) en son temps afin que le remboursement lui serait effective une fois les reçus présentés. Une somme de 1500 Euro lui a été remis par le Secrétaire Général du COST à l’époque, par ailleurs, chef de mission de Rio 2016. S’agissant des primes de compétitions pour les Jeux Olympiques de Rio 2016, l’athlète a reçu ses primes comme les autres participants à ces jeux, puisque le montant qui lui revenait a été déchargé par sa fédération. Pour ses participations au championnat d’Afrique de Rabat et celui de Durban en Afrique du Sud en son temps, la Fédération Tchadienne d’Athlétisme est habileté à lui donner des éclaircissements. Mais, en notre connaissance, le COST a effectivement contribué à l’époque à leur participation, elle et l’athlète Bachir puisque ce sont des compétitions préparatoires aux Jeux Olympiques de Rio 2026.

Pour le troisième point :

  • Primes de participation aux jeux.

Pour les primes de participation aux Jeux Olympique de 2016, elle a effectivement reçu ses frais de mission comme tous les participants, athlètes et ou entraineurs et personnels administratifs de la fédération auxquelles le COST a remis les frais à la fédération pour le lui envoyer. Preuve à l’appui, son montant lui a été transféré et elle a reçu sa prime comme tous les participants. (Voir annexe du transfert envoyé et réceptionné).

De Tout ce qui précède, le Comité Olympique et Sportif Tchadien demeure attentif aux conditions de travail des fédérations nationales sportives. Le COST ne laisserait aucune personne lésé le droit des athlètes si jamais des avantages qui leurs sont dues sont confisqués par leur fédération.