Le 6 mars, le parquet du tribunal de grande instance de Doba a organisé une cérémonie de remise de peine à des détenus de la maison d’arrêt de ladite ville.

Sur les 361 détenus de la maison d’arrêt, 181 ont bénéficié de la remise de peine présidentielle dont 25 sont automatiquement libérés. La procureur près le tribunal de grande instance de Doba, Nadjilem née Ngaoundi Bombaïto Colette, a saisi l’occasion pour faire la différence entre la remise de peine et l’amnistie. Pour elle, bien que graciés, les libérés doivent s’acquitter normalement de leurs amendes et des réparations civiles.

La plupart de ces prisonniers libérés ont été arrêtés à cause des coups et blessures volontaires mortels, vols, homicide involontaire, conflits agriculteurs et éleveurs.

Le gouverneur du Logone oriental, Toké Dady, a déclaré que le séjour carcéral doit permettre de reconnaître les erreurs commises puisque, dit-il, tout le monde peut commettre des erreurs mais une fois reconnaître, il n’est pas bien de récidiver.

Très heureux, les prisonniers par la voix d’un des leurs, remercient les plus hautes autorités du pays en l’occurrence le président de transition Mahamat Idriss Deby Itno pour cette remise de peine.

Correspondance de Tolobé Mbaïnaïssem Dieudonné