Au dialogue national inclusif et souverain (DNIS), les passions s’invitent dans les débats sur la forme de l’État, la constitution, l’éligibilité ou non des dirigeants de la transition post-dialogue. Un participant dénonce l’ingérence de la France dans la politique tchadienne et l’inefficacité des Tchadiens qui ont longtemps géré les affaires publiques.
”Vous nous ramener toujours dans la guerre, vous les aînés. Notre avenir est un avenir sans nuage. Je dis bien Tchad Houra, France Bara (Tchad libre, France dehors). Ce travail sera peut-être validé, mais demain, après- demain, la jeunesse sera dans la rue. Nous réclamons justice. On en a assez marre’’, s’emporte un participant, faisant allusion aux propositions ( prolongation de la transition de deux ans, augmentation du nombre des conseillers nationaux, etc.) du comité ad hoc qui a travaillé sur les questions à l’ordre du jour.
Il met en garde contre les conséquences que causeraient l’adoption de certaines décisions sur l’avenir du pays. ’’On veut une paix, mais une paix juste. Vous faites la politique d’autruche. Il y a des problèmes, il y aura des problèmes, je le dis bien. Et on va tous traverser le pont. Nous allons construire notre Tchad, sans vous’’, avertit le participant.