L’association “Caméra au service des droits de l’Homme” (caserdho) à travers son coordinateur, Nagriam Yohoyam a fait une communication ce 24 septembre où plusieurs sujets de actualité tchadienne ont été abordés.


Le coordinateur a condamné de prime à bord les évènements “macabres” survenus au Lac-Iro dans le Moyen-Chari. Il invite les participants au Dialogue National Inclusif et Souverain de prendre des résolutions fortes pour contrecarrer les auteurs , co – auteurs et complices de ces “assassinats sommaires pour ne pas des événements malheureux se reproduisent dans le nouveau Tchad que nous appelons de tous nos vœux”.


En ce qui concerne le déroulement du dialogue, Nagriam Yohoyam souligne que le Caserdho a appris avec regret que certains confrères des ADH (Association de défense des droits de l’Homme) et des organisations de la société civile ont suspendu leur participation à ce dialogue. “Nous comprenons leur frustration néanmoins , nous déplorons leur départ des assises du Dialogue National Inclusif et Souverain qui sans nul doute laisserait libre cour aux autres corporations de décider à la leur place . La nature à horreur du vide et la politique de la chaise vide n’a jamais payé”.


Aussi, Caserdho estime que, se retirer de ces assises qui jetteront les bases du devenir du pays et surtout qu’elles abordent les questions importantes de ce pays est une “fuite en avant” et d’appeler les boycotteurs à revenir à des meilleurs sentiments et revoir leur position . “Leur présence dans la salle peut influer sur les résolutions et recommandations . Nos confrères doivent se rappeler que leur rôle est non seulement de dénoncer , de critiquer , d’enquêter mais aussi de faire des propositions concrètes surtout en cette période délicate de notre pays”, estime Nagriam Yohoyam.


Par ailleurs , il appelle tous ceux qui expriment leur mécontentement à travers les manifestations à la retenue . “C’est en cela que nous nous désolidarisons des marches organisées par Wakit Tamma qui ont tendance à renouveler les cycles de violences en cette période très fragile”.