Dans la journée du mardi 23 août, une réunion entre les leaders de Wakit Tamma, des Transformateurs, du Gra-appel du 1er juin a eu lieu. Au menu, les conditions de leur participation au dialogue national inclusif et souverain ouvert le 20 août 2022.

Le gouvernement de transition cédera-t-elle aux exigences des organisations de la société civile et des partis politiques qui boycottent le dialogue national inclusif et souverain? Telle est la question qu’on se pose après que ces “boycotteurs” ont campé sur leur position.

Après les échanges entre l’équipe de facilitation du Qatar et le leader des Transformateurs, Succès Masra, un groupe de sages composé des leaders religieux, de l’ancien président Goukouni Weddeye et de Pr Baniara Yoyana a initié une rencontre à huis clos avec les leaders de Wakit Tamma, des Transformateurs et du Gra-appel du 1er juin dans la journée du 23 août. Elle a pour objectif de convaincre les leaders de Wakit Tamma, des Transformateurs et du Gra-appel du 1er juin à participer au dialogue national inclusif et souverain.

De façon unanime, les “boycotteurs” ont rappelé leurs exigences suivantes:

– L’inéligibilité des membres du CMT et des organes de Transition

– Le quota paritaire du CODNI

– Le règlement intérieur

– La composition du futur présidium

– La libération des prisonniers

– La réparation pour toutes les victimes/parents des sanglantes répressions policières contre les manifestants pacifiques

– La levée de l’interdiction de réunion de Wakit Tamma au CEFOD et chez les particuliers.

Le groupe de sages et d’autres facilitateurs promettent de peser de tout leur poids afin que le Conseil militaire de transition (CMT) puisse concéder de son pouvoir et accepter de revoir les points de discorde. « C’est à ce prix que les leaders de la société civile et des partis politiques de l’opposition accepteront de participer au dialogue », nous confie notre source. Les négociations se poursuivent également avec les autres groupes de politico-militaires qui ont refusé de signer l’accord de Doha.