Le coordonnateur 1er adjoint du parti Fédération action pour la République (FAR), Djimbaye Ousmane Kakolé, et des membres fondateurs du parti ont organisé ce 14 mars, à N’Djaména, une conférence de presse pour rejeter l’éviction de Ngarlejy Yorongar de la tête du parti.
Djimbaye Ousmane Kakolé qualifie de non-évènement le congrès extraordinaire organisé le 11 février, au centre Al-Mouna, à N’Djamena, et qui a porté par acclamation Daniel Ngadjadoum, à la tête du parti FAR.
Retraçant le début du bras de fer, Djimbaye Kakolé, rappelle que des membres du parti ont initié une pétition pour demander la tenue d’un congrès.’’Nous l’avons reçue en juillet 2022. Le même mois, nous avons fixé la date du congrès qui devait avoir lieu du 16 au 17 décembre 2022. Curieusement, le 31 août, on reçoit une convocation de la justice. Nos camarades reprochent au coordonnateur exécutif de refuser d’organiser le congrès’’, détaille-t-il.
Après saisine de la justice, celle-ci a ordonné au coordonnateur exécutif fédéral d’organiser le congrès. Par la suite, une ordonnance a été prise à la demande de Yorongar pour ordonner une cessation de troubles. Mais, déplore Kakolé, ‘’ nos camarades qui ont été sanctionnés’’ ont organisé ce congrès.
Malgré l’irrégularité de la tenue du congrès, dû à un manque de cotisations des membres du parti, dont ceux qui ont intenté une action judiciaire contre Yorongar, Kakolé estime que le ‘’parti se porte bien’’. ‘’Nous sommes un parti et nous avons nos problèmes (…) Yorongar n’a jamais refusé d’organiser de congrès’’, assure-t-il, soulignant que l’affaire est en justice et qu’après le verdict, le congrès sera organisé comme annoncé.