Contrairement à ce qu’a écrit la ministre centrafricaine des Affaires étrangères, les deux hélicoptères qui ont survolé la Centrafrique sont bien identifiés.
Le 3 mai, la ministre centrafricaine des Affaires étrangères, Sylvie Baipo Temon a alerté via Twitter qu’un hélicoptère non identifié a connu un crash dans la localité de Bozoum. Face à cette affirmation, les langues des autorités congolaises (RDC) commencent par se délier.
#INSOLITE :
hier soir : crash d'un hélicoptère non identifié sur le territoire centrafricain, à 35km de Bossangoa (localité de Bozoum).
Aucune victime mais que celui qui a vu parle.Des premières informations captées ici et là :#MINUSCA : accès au site. @UN_CAR#RCA : lieu…
— Sylvie Baïpo Temon (@SylvieBAIPO_RCA) May 4, 2023
D’après le ministère des Affaires étrangères du Congo, les hélicoptères militaires qui ont survolé la Centrafricaine appartiennent à l’armée congolaise et sont bien identifiables par leurs immatriculations. Toujours selon la diplomatie congolaise, l’ambassade de la Centrafrique à Kinshasa a été saisie à cet effet par une note datée du 18 avril pour autorisation du survol du territoire centrafricain par quatre hélicoptères militaires MI-24. Autrement, les hélicoptères qui ont survolé la Centrafrique ne peuvent pas être inconnus comme le prétend la ministre centrafricaine des Affaires étrangères.
Autre information que contredit la diplomatie congolaise, l’avion n’a pas connu un crash mais plutôt un atterrissage forcé. Actuellement, les autorités congolaises ont sollicité la RCA pour récupérer l’équipage (Biélorusse) et le matériel.
Une source centrafricaine haut placée contactée parle d’une erreur de jugement de la part de la ministre, mais elle indique que « tout a été fait dans les règles du droit international et qu’il n’y a pas lieu de polémiquer sur cette question ».