Alors que ce 17 décembre, à la Maison des médias, une conférence de presse des militants du parti pour les libertés et le développement (PLD) se tenait, des gendarmes font irruption et l’interrompent.

Cette sortie médiatique avait pour objectif d’évoquer les ‘’dérives’’ au sein du PLD. ‘’ En plein milieu’’ de celle-ci, écrivent ces militants, dans un communiqué, des éléments de la gendarmerie et de l’Agence nationale de sécurité (ANS), ‘’ armés de lacrymogènes’’ débarquent et demandent l’’’autorisation administrative’’ permettant la tenue de cette conférence de presse.

Présumant que des personnes, ont eu recours à la force publique pour des objectifs personnels, ces militants disent tenir pour responsable le secrétaire général du parti, actuel ministre de la Justice, Mahamat-Ahmad Allabo, de tout préjudice que subirait un des leurs.

Depuis quelques mois, des voix s’élèvent au sein du PLD pour exiger la tenue d’un congrès. Le 1er responsable du parti, qui a regagné le gouvernement, depuis mai 2021, est régulièrement accusé de réduire la gestion du parti à sa personne.