Le Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme forme du 17 au 21 avril, dans la ville de Koundoul, province du Chari-Baguirmi, des représentants des institutions nationales des droits humains sur le cadre de conformité aux droits de l’Homme et au droit international humanitaire.

Cet atelier fait partie du projet d’appui à la force conjointe du G5 Sahel pour la mise en œuvre du cadre de conformité aux droits de l’Homme et au droit international humanitaire.

Ce cadre de conformité, souligne Lorenzo Vingut Harrington, chef de l’équipe gouvernance à la délégation de l’UE, est un mécanisme des Nations unies visant à prévenir, atténuer et remédier les violations qui pourraient être commises durant les opérations militaires. ‘’En effet, le rôle des institutions nationales des droits de l’Homme et les organisations de la société civile est clé pour une alerte précoce et pour le suivi de la situation des droits de l’Homme et du droit international humanitaire ainsi que pour l’accompagnement des victimes facilitant leur accès à la justice’’, relève-t-il.

Les bénéficiaires de cette formation viennent de quatre provinces (Borkou, Kanem, Lac et Tibesti) concernées par les opérations de la force conjointe G5 Sahel. Le projet est financé par l’Union européenne à hauteur de 17 millions d’euros.