Mauvaise gestion de fonds pour le droit d’auteur, manque de financement des activités culturelles, des artistes tchadiens, mécontents, ont fait un point de presse ce matin.

C’est une première sortie des artistes en cette nouvelle année. Elle sera suivie “d’une série d’actions en vue que nous mènerons contre vents et marées pour entrer dans nos droits…nous utiliserons les canaux indiqués pour nous faire entendre”, indique le porte-parole du collectif des artistes tchadiens en colère, Djigri Par terre.

Le collectif a dénoncé la mauvaise gestion du fonds réservé aux artistes tchadiens en termes de droit d’auteur. Une redevance qui est accordée chaque début ou fin d’année. “L’administration gère très mal nos redevances et octroie des droits d’auteur médiocres aux artistes sociétaires”, vocifère le porte-parole. Mécontent, le collectif a dressé ses exigences au gouvernement pour tenter de soulager les artistes.

1-Le détachement du Bureau tchadien du droit d’auteur (BUTDRA) de la Maison des Patrimoines culturels du Tchad (MPCT);

2-l’intervention en urgence du gouvernement afin d’accélérer le processus d’adoption du statut de l’artiste tchadien en cours;

3-l’accélération du processus de mise en place du fonds d’appui à la création artistique, en instance au ministère de la Culture et de la promotion de la diversité;

4-La mise sur pied d’un mécanisme permettant d’accéder aux ressources disponibles par le biais de la représentation nationale de l’UNESCO qui valide ou envoie les projets au siège;

5-L’implication des artistes dans les instances de décisions et dans le dialogue national inclusif à venir.