Créée par la loi N°016/PR/2011, du 24 mars 2011, la Bibliothèque nationale est un établissement public à caractère administratif doté de la personnalité morale et de l’autonomie financière. C’est donc sept ans après qu’elle lance officiellement ses activités ce 19 juin 2018.

La Bibliothèque nationale a été fusionnée avec d’autres structures pour donner naissance à la Maison des patrimoines culturels du Tchad (MPCT), par une ordonnance du 15 septembre 2016. C’est avec 4 000 ouvrages qu’elle ouvre ainsi officiellement ses portes aujourd’hui. Grâce à l’appui de l’Agence de développement des technologies de l’information et de la communication (ADETIC), la Bibliothèque lance également les activités de son cybercafé avec 20 ordinateurs.

L’ambition de la coordination Générale de la Maison de Patrimoines Culturels du Tchad est d’arriver tôt ou tard à faire de cette institution, le centre par excellence du rayonnement culturel du Tchad, informe son coordonnateur général, Arnaud Digammadji. Pour atteindre cet objectif, la MPCT envisage de redonner une dimension nouvelle au Musée national et surtout, faire fonctionner la Bibliothèque nationale à plein régime.

En ouvrant officiellement les activités, la ministre du développement touristique, de la culture et de l’artisanat, Djalal Ardjoun Khalil a affirmé que, la Bibliothèque nationale s’ouvre pour permettre au public de découvrir son fond documentaire. Selon elle, certes ce fond est pour le moment petit mais, « tous les rayons de la Bibliothèque nationale seront entièrement garnis de livres dans un futur très proche », espère la ministre en charge de la culture.

Pour précision, de 2011-2017, la Bibliothèque Nationale a enregistré 2000 ouvrages et périodiques publiés au Tchad sous forme de dépôt légal. « Cette quantité est faible certes, mais cela est dû aussi au faible rythme de publication dans le pays », a indiqué le directeur de la Bibliothèque nationale, Narayam Ndissedibaye.